Bonjour,
Je suis surpris de ne pas trouver dans le forum de question sur cette analyse que nous devons faire"pour nous"car, pour ma part, j'ai l'impression de me trouver confronté à beaucoup de nouveautés par rapport à ce que j'avais rencontré dans les cours précédents.
Je vais y aller en plusieurs questions. Peut-être que des réponses aux premières questions répondront simultanément à d'autres que je n'aurai pas encore posées.
Sur toute l'introduction qui précède, nous restons en Sol mineur. Il y a bien un Do# en mesure 6 qu'on pourrait analyser comme une modulation en Ré mineur mais c'est tellement bref que je trouve plus simple de l'analyser comme un chromatisme, une note fonctionnelle qui dure toute la pulsation.
Et sans transition, Schubert nous lance cette gamme de Ré Majeur à la MG! On pourrait se considérer sur un Ve degré de Sol mineur avec une ligne mélodique où le VIe degré est majoré, mais en l'absence de 7e dans l'accord, je trouve que cet accord a, à l'oreille, la stabilité d'un Ier degré. Mes impressions me trompent-elles?
Ensuite il y a cet accord de Sol mineur 7. Après plusieurs hypothèses, je crois plus simple de considérer qu'on module en Sib Majeur par le IIe degré. Encore, dans ce premier énoncé, le chant fait entendre la sensible dès la mesure suivante. Mais quand le piano reprend ce même accompagnement immédiatement après ce passage, le chant se contente d'arpéger l'accord de Do Mineur et on reste dans un flou tonal une mesure et demi de plus.
En plus cette 7e non préparée m'a beaucoup surpris. Mais en relisant le cours d'harmonie je me suis aperçu que chez Polyphonies la préparation ne se fait pas forcément sur la même note (seulement "de préférence"). Il me semble cependant que c'est le premier exemple de la sorte que je rencontre.
Bref, la question ici est de savoir s'il s'agit bien d'une modulation par le IIe degré.