Bonjour,
1) A la fin du thème de la gigue, nous trouvons ceci :

Juste avant le premier commentaire, nous avons un accord V7b, donc avec une septième fa bécarre.
Comme ce fa bécarre est suivi d'un ré, il n'est pas résolu. Cela sous-entend qu'il est considéré comme une consonance. Est-ce bien le cas ?
Dans quel cas la septième d'un accord peut-elle être considérée comme une consonance (donc dispensée d'une résolution à la seconde inférieure ici)? il me semblait que cela était possible sur les accords V7 et VII7, mais sur les coda-cadence uniquement.
2) Dans le second commentaire de l'exposition, je ne comprends pas très bien l'usage que fait Bach des septièmes. A cet endroit, nous passons en Ré majeur.

Sur l'accord de VIIa, nous avons la septième à la voix supérieure, le si. Mais cette note n'est pas préparée, ni résolue (car elle est suivie d'un sol).
D'où ma question : qu'est ce qui permet de justifier cet enchaînement ? Le 'si' ferait-il partie d'une troisième voix, comme la deuxième croche de chaque pulsation, ce qui donnerait une ligne conjointe si-si-la-la (cf notes entourées) ?
3) En complément de ce qui précède, est-ce que l'exemple suivant est possible :

A la voix supérieure, à la deuxième mesure, j'ai placé la septième (do), mais qui n'est pas résolue à la seconde inférieure, comme nous l'avons appris en cours d'harmonie. J'ai considéré cette note comme une broderie de l'accord V. Aurais-je pu faire de même si j'avais considéré l'accord comme un V7 , ou aurait-il fallu que l'accord suivant (donc le troisième accord de la seconde mesure) soit aussi un de type V7 (donc ici un V7a, avec un 'do' au lieu d'un ré à la basse)?
De même,
Je vous remercie pour votre aide.
Cordialement,
jlbellier.
niveau III - cours 43