Bonjour,
Dès le cours 4, vous avez fait un parallèle entre les cadences (parfaite, imparfaite et plagale) et la ponctuation dans une phrase.
Or en faisant le bilan de tout ce que j'ai vu (j'en suis à la fin du cours 9), je me rends compte que j'ai davantage privilégié la linéarité de la ligne de basse, en introduisant les cadences "comme elles venaient" (via la règle du contraire le plus rapproché), en évitant les fausses cadences et les tierces montantes. Cela m'a conduit parfois à n'introduire qu'une seule cadence (cf exercice 5 de harmonie 6b).
D'où mes questions :
1) n'y a-t-il pas un compromis à trouver entre toutes ces règles (contraire le plus rapproché, linéarité de la ligne de basse) en introduisant un minimum de cadences pour "ponctuer" les enchaînements d'accords, quitte à rompre la linéarité de la ligne de basse ?
Ne peut-on pas établir un parallèle avec les notes ponctuantes en mélodie, où vous conseillez l'introduction de celle-ci (sans toutefois en abuser) ?
2) Dans le même ordre d'idée : depuis le cours 8, les exercices d'harmonie nous demandent de ne placer qu'une seule cadence parfaite (à la fin). Si l'on reprend l'analogie cadence<--> ponctuation, cela équivaut à avoir une phrase très longue (même si elle est ponctuée par des "," ou des ";").
Quel est donc l'objectif de repousser la cadence parfaite à la fin ? Est-ce pour nous éviter d'en trop utiliser ?
Comment utiliser les cadences parfaites (et par la même occasion les autres) à bon escient ?
Merci de votre aide et bon week-end.
Jean-Luc.