Bonjour à tous
Alors il paraît que le forum est un peu mort en ce moment ?
Qu'à cela ne tienne, je vais discuter à propos d'une question qui me tenait à cœur depuis un moment, celle de "comment compter des intervalles semblables à la suite".
Voici un exercice sur lequel je travaille, et, après avoir trouvé ma "belle" ligne de soprano, je n'ai pu faire autrement à cause de la règle du 6-7, des fausses relations et de l'obligation d'avoir une tierce ou une sixte dans la superposition des 3 notes au posé, que de me retrouver avec 6 sixtes à la suite entre le ténor (voix intermédiaire) et le soprane :

Ça nous fait donc un grand parallélisme de 3 mesures complètes entre la voix du haut et une voix intermédiaire.
Mais si on reste dans le cadre du cours, j'ai le droit à jusqu'à trois sixtes consonantes à la suite.
Il n'est rien dit des sixtes dissonantes.
Et la question qui me travaille depuis longtemps, c'est "doit on compter pour 1 à la suite au lieu de 2 lorsqu'il n'y a pas de mouvement ?"
Par exemple, mesures 8-9, je m'autorise les deux octaves à la suite entre le ténor et le soprane, parce qu'il n'y a pas de mouvement donc pas d'octaves parallèles. De même, dans ma suite de sixtes, même en comptant les sixtes dissonances, je n'en compterais que 4 car mesures 3-4 et 4-5 il n'y a pas de mouvement entre les sixtes.
Pour finir, je pense qu'un parallélisme mélodique entre 2 voix non extrêmes doit être moins gênant qu'entre les deux voix extrêmes.
Conclusion : je laisserais volontiers mon exercice tel quel, pour la beauté des lignes. Qu'en pensez-vous ?
Merci beaucoup et bonne et belle année 2018 à tous.