Bonjour Jean-Luc
Deux questions pour le prix d'une aujourd'hui !
Ma première question porte sur le choix pédagogique que vous avez effectué en retenant certaines oeuvres et certains compositeurs. Même si suivre votre cours prend déjà beaucoup de temps (en tout cas, pour moi !), voyez-vous un intérêt pédagogique à ce que l'étudiant complète vos choix par l'analyse d'oeuvres d'autres compositeurs contemporains de ceux que vous avez choisis (par exemple, une suite pour clavecin de Haendel, une sonate de Scarlatti...) ? ou le gain pour l'étudiant, même s'il existe forcément, serait-il finalement marginal au regard de l'investissement ?
Ma deuxième question porte sur les sonates de Beethoven (et ça tombe bien, mon message est rattaché au cours 57 !). Vous avez choisi deux oeuvres de jeunesse et tout le monde comprendra l'intérêt pédagogique d'oeuvres courtes et proches des modèles théoriques (si tant est que ces modèles existent réellement). Mais à l'inverse, que de différences (en durée, en impression artistique...) entre ces premières sonates et les grandes oeuvres ultérieures (je laisse de côté les concertos ou symphonies pour ne pas polluer la question avec des considérations d'orchestration, mais même en se limitant aux sonates pour piano seul, qu'on pense par exemple à la 29ème ou à la 32ème). Pour l'étudiant qui ne s'est pas encore précipité pour décortiquer ces partitions de grande ampleur, pouvez-vous donner un avant-goût des "trucs" utilisés pour structurer des oeuvres d'une telle ampleur ? Car je crois que mes commentaires de huit ou douze mesures, même en en mettant trois de suite, ne vont pas faire le poids !
Merci d'avance